Mon premier reportage photos

Bonjour, coucou, salut !

Avant toute chose, je dois te dire que je suis content (et fier !) de constater que mon activité s’intensifie. Mon calendrier se rempli avec des projets intéressants, variés, et même challengeants pour certains, c’est plutôt bon signe !
Ne t’inquiète pas, je t’en parlerai quand le temps sera venu, ce blog est là pour ça 😉

Aujourd’hui je voulais te faire un retour sur mon premier reportage photos famille qui a eu lieu il y a quelques temps, et surtout sur la façon dont mon petit esprit perfectionniste l’a vécu.

Comme tu le sais déjà, je suis habitué à réaliser ce type d’exercice avec ma propre famille, dans beaucoup de contextes différents : intérieur ou extérieur, faible ou forte luminosité, beau ou mauvais temps, neige ou soleil, enfants conciliants ou pas, bref.
Cette fois-ci devait être la même chose, seulement avec une famille que je connaissais moins que la mienne. On avait 3 heures. Easy.

<spoiler alert>
Et bien non !
Bien que parti très confiant, une fois sur place tout est allé très vite !
Je pense que ce rythme m’a un peu pris au dépourvu, car tout est arrivé dans ma tête en même temps :
Engager la discussion, repérer les lieux, se projeter sur de potentielles scènes, anticiper des placements, continuer à discuter (c’est important de discuter), mettre à l’aise, commencer à prendre quelques photos pour rendre ça « normal » (on n’a pas tous un photographe qui déclenche sans arrêt à quelques mètres de nous), discu… Pardon quoi ? Désolé j’étais ailleurs.

Et oui, on ne dirait pas comme ca, mais ça fait beaucoup de choses en à peine un quart d’heure.

Pourtant on avait tout bien préparé : la moitié du temps à la maison (activité cuisine, jardinage, jeu…) puis l’autre moitié en balade au bord de la mer, un spot qu’ils affectionnent particulièrement.

Sur le moment je me suis senti un peu dépassé, j’avais l’impression de ne pas me mettre au bon endroit, de perturber la spontanéité des scènes, de ne pas réussir à déclencher au bon moment, et surtout de ne pas saisir les instants que je voulais…
Pour un photographe, c’est très FRUSTRANT !

Bon, j’ai fait du mieux que j’ai pu, et on a enchaîné avec la deuxième partie. J’avais bon espoir de rectifier le tir en extérieur, j’ai en général plus d’espace, je change d’objectif, je suis plus en retrait et je shoot de loin : c’est idéal pour capturer des moments plus spontanés.

Tu vas rire si je te dis que j’ai encore fini frustré ? Et bien oui…
Cette fois-ci c’est le cadre que j’ai eu l’impression de ne pas maîtriser dans un premier temps. La mer était basse (graphiquement moins beau, quoi que ?), je n’arrivais pas à trouver le bon angle, la bonne distance,…
Mais surtout, j’ai trop laissé faire les choses et je n’ai pas assez guidé la famille dans une « direction artistique ».

Mais comme tu sais que je suis le meilleur (haha), je ne vais pas te surprendre en te disant que je suis sur le point de livrer ces photos et je suis hyper content du résultat (oui, hyper !).
Avec du recul, je trouve même que ce reportage s’est très bien passé. Ce qui m’a déstabilisé sur le moment était en fait la pression de bien faire. J’avais une obligation de rendu que je n’avais encore jamais eu dans ce contexte.

Je suis content de pouvoir te dire que les séances suivantes se sont déroulées avec beaucoup plus d’assurance de ma part, merci l’expérience 🙂

En conclusion, guider davantage, c’est l’enseignement principal que je tire de ce reportage. Ça tombe bien car je vais me challenger fort lors d’une séance studio solo qui arrive très vite.
J’ai hâte de pouvoir vous en dire plus !

Il va falloir que j’arrête d’écrire maintenant, il me reste encore quelques photos à peaufiner avant de les livrer !

Allez ! Sur ces belles paroles, merci de m’avoir lu, et je te donne rendez-vous très vite sur mon blog pour continuer à te partager mon expérience photographique.

Bisou,

D.

PS. Merci à Nolwenn, Aurélien et leurs enfants pour cette expérience hyper enrichissante !